La révision du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) en 2024 marque une étape significative vers une évaluation plus juste et adaptable de la performance énergétique des logements. Cette réforme, essentielle, vise à corriger les incohérences observées dans l’application actuelle du DPE, notamment les difficultés rencontrées par les petits espaces de moins de 40 m². L’objectif est de simplifier les critères d’interdiction à la location des bâtiments énergivores et d’introduire une méthode de calcul plus équitable.
Problématiques actuelles et nécessité de la réforme
Reconnu pour sa contribution à la transition écologique, le DPE, mis en place en 2006 et réajusté en 2021, attribue une note énergétique aux logements, allant de A (les plus performants) à G (les plus énergivores). Cependant, une anomalie dans le calcul a été identifiée, pénalisant particulièrement les logements de moins de 40 m² en surévaluant la consommation en eau chaude sanitaire. Cette situation a conduit à un classement inexact, considérant un grand nombre de ces petits logements comme des « passoires énergétiques ».
Avantages concrets de la nouvelle réforme
La révision du DPE promet de rectifier ces distorsions, offrant plusieurs avantages pour les propriétaires et les bailleurs de petites surfaces :
- Réévaluation équitable : La mise à jour de la méthode de calcul permettra de reclasser justement environ 140 000 logements précédemment étiquetés F ou G, les rendant à nouveau admissibles à la location.
- Simulateur de réévaluation : Un outil est en ligne pour estimer l’impact de cette nouvelle méthode de calcul sur la classification énergétique des logements concernés – Observatoire-dpe-audit.ademe.fr/accueil
- Attestation officielle : Dès l’entrée en vigueur de cette réforme, les propriétaires pourront obtenir une attestation révisée, confirmant le nouveau classement énergétique de leur bien.
- Amélioration de la classification : Cette révision permettra à de nombreux logements de gagner une ou deux notes, facilitant ainsi leur location et retardant l’échéance des travaux de rénovation énergétique.
Assouplissements envisagés pour les copropriétés
Au-delà des petits logements, la réforme envisage également des ajustements pour les copropriétés, notamment en clarifiant les obligations de rénovation énergétique. Des amendements proposés au Sénat visent à introduire plus de flexibilité dans l’application des règles, notamment en conditionnant l’obligation de travaux au renouvellement du bail et en offrant une période de grâce suite à l’adoption d’un plan de travaux en assemblée générale.
Perspectives futures
L’annonce de cette réforme par Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, et les compléments apportés par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, soulignent l’engagement du gouvernement à rendre le DPE plus juste et efficace. Cette évolution est une avancée significative vers une meilleure appréhension de la performance énergétique des logements, reflétant une approche plus nuancée et adaptative.
Bruno Le Maire, annonce également de nouvelles simplifications du DPE. Parmi ces ajustements figure la révision du coefficient de conversion énergétique, critiqué pour sa tendance à avantager le gaz par rapport à l’électricité. Ces modifications visent à offrir une appréciation plus juste de la performance énergétique des habitations. Restez informés pour davantage de précisions sur ces mises à jour.
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