Le volume des transactions a bien résisté en 2020 si on le compare à 2019 (980.000 transactions versus 1,067 millions selon la FNAIM). C’était une année considérée comme exceptionnelle !
Le marché de l’ancien résiste, contrairement au marché immobilier de bureaux et au marché du neuf qui ont fléchit. Les chiffres annoncés ne sont pas encore définitifs mais le 3e trimestre 2020 afficherait un volume des ventes en recul de 28%. Qu’en sera-t-il pour 2021 ?
Les perspectives du marché de l’immobilier dans l’ancien en 2021
Les bonnes nouvelles…
Le 1er trimestre 2021 commence bien concernant les conditions de financement pour l’immobilier :
– Les seuils de l’usure sont revus à la hausse,
– Les taux des crédits immobiliers sont stables voir baissiers
– Les conditions d’octroi des crédits vont être assouplies.
Nous pouvons observer une hausse des taux d’usure depuis 3 trimestres. C’est une bonne nouvelle pour les emprunteurs.
Conçu pour protéger les consommateurs, le taux d’usure est le taux maximum auquel un prêteur peut accorder un crédit à un particulier. Cependant le recul des taux d’emprunt depuis quelques années a eu pour conséquence la diminution de l’écart entre le taux d’usure et le taux de base du crédit. En parallèle, la part du montant de l’assurance emprunteur dans le coût total du crédit n’a pas cessé d’augmenter (ce coût est pris en considération dans le calcul du taux d’usure).
Cette conséquence inattendue a entraîné de nombreuses évictions, donc de refus de prêts, sur certaines catégories d’emprunteurs. Nous pouvons donner en exemple les seniors ou certaines professions à risque qui peuvent donner lieu à des surprimes sur l’assurance emprunteur, et ainsi faire dépasser leur TAEG* du taux d’usure.
« Nous vous confirmons donc que la hausse du taux d’usure est une bonne nouvelle ».
* Taux Annuel Effectif Globale
Les taux d’intérêts devraient rester bas en 2021, avec pour avantage de maintenir le marché de l’immobilier. Cela permet aussi aux acquéreurs de financer leur acquisition avec un coût de crédit faible et disposer d’une capacité d’emprunt plus importante.
Les conditions d’octroi des crédits immobiliers ont été assouplies sur demande de la Banque de France. Les acquéreurs pourront désormais emprunter sur des durées plus longues, allant jusqu’à 27 ans (avec l’accord de la banque). Le taux maximal d’endettement évolue également. Il est aujourd’hui porté à 35% au lieu des 33% initiaux.
Les incertitudes…
L’année commence donc bien mais les conditions d’emploi pourraient enrayer la machine immobilière en France.
La « crise est devant nous » a informé Bruno Le Maire le 8 janvier dernier.
En 2020, avec la crise sanitaire, les transactions qui n’ont pas eu lieu, ou qui ont été retardées avec le premier confinement, ont finalement eu lieu à partir du mois de mai. Cela n’a pas bloqué totalement le marché de l’immobilier. Ce qui inquiète aujourd’hui, ce sont les incertitudes liées à l’emploi des emprunteurs et les conditions économiques.
Alors 2021 ?
Après une année exceptionnelle en 2019 avec un record à la hausse des transactions immobilières, le marché immobilier était attendu à la baisse en 2020. Contre toute attente et avec la crise sanitaire actuelle le marché de l’immobilier a tenu le cap.
En 2021 la tendance serait à la stabilité du marché immobilier, la pierre étant une valeur refuge pour les français.
« Les Français s’ajustent, s’adaptent et rebondissent, profitant des taux bas pour concrétiser leur rêve : la pierre, symbole de stabilité quand la Bourse s’agite, de sécurité pour la famille quand les repères s’étiolent, de valeur refuge quand l’avenir s’obscurcit » dixit Jean-Marc Torrollion, le président de la Fédération de l’immobilier, la FNAIM
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La Team Mon Courtier
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